Dans le cadre de sa thèse financée par le projet PreFoSyC , Mlle OYATOLA Olouwakemi Sabirath Carine, doctorante à L’Ecole Doctorale des Sciences Agronomiques et de l’Eau de l’Université de Parakou a effectué entre mars et juin 2025 une mobilité de recherche à Brême (Allemagne), Angers et Montpellier (France).Cette mobilité visait non seulement l’interaction avec les partenaires du projet, mais aussi un volet scientifique qui a permis à la doctorante de renforcer ses capacités dans l’utilisation des outils de pointe pour déterminer les caractéristiques technologiques de la fibre de coton issue des expérimentations conduites en 2024. Le HVI 1000 et l’AFIS Pro, avaient été utilisés pour évaluer plusieurs paramètres clé de la qualité des fibres . Les résultats préliminaires obtenus par la doctorante lui ont permis de clarifier et d’affiner les orientations scientifiques de sa thèse, intégrant ainsi de nouveaux protocoles expérimentaux pour la campagne 2025.
Renforcement des compétences et collaborations internationales
Au-delà des travaux en laboratoire, cette mobilité a été marquée par des échanges scientifiques de haut niveau avec des chercheurs du Faserinstitut Bremen, de l’ISTOM et du CIRAD. Ces dialogues ont enrichi la méthodologie de recherche et apporté un regard critique sur les résultats préliminaires obtenus. L’étudiante a également suivi plusieurs formations : communication scientifique en anglais, utilisation de QGIS pour la cartographie, modèles statistiques sous R, et méthodes de recherche appliquées à l’agronomie. Ces apprentissages constituent un atout majeur pour renforcer ses capacités d’analyse et la qualité de ses futures publications.
Des impacts concrets pour la thèse et le projet PreFoSyC
Cette expérience internationale a eu des retombées significatives. Elle a permis non seulement de consolider la rigueur scientifique de la recherche conduite par la jeune chercheuse, mais aussi de mieux aligner les objectifs de la thèse sur les enjeux actuels de réduction des émissions de gaz à effets de serre par des pratiques durables de fertilisation à partir de la valorisation des amendements organiques à base de biochar dans la culture cotonnière. Ceci vise aussi l’aggradation des sols et l’amélioration des rendements du cotonnier au-delà d’une tonne par hectare communément obtenue par les producteurs. Les enseignements tirés permettront d’améliorer les dispositifs expérimentaux installés au Bénin dès la campagne agricole 2025-2026. Malgré quelques contraintes logistiques, cette mobilité s’est révélée déterminante pour accélérer la production de connaissances et nourrir les perspectives du projet PreFoSyC.
Cette mission est une étape clé de la réussite de la recherche doctorale de Mlle OYATOLA et permet aussi d’atteindre l’un des objectifs du projet PreFoSyC :
contribuer à une production cotonnière plus durable, innovante et compétitive au service du développement agricole du Bénin.